Pour sa seconde partie, le NJF continue à dérouler sa programmation aux accents anglais avec Kokoroko qui attaque fort sur un air de Fela. Sa section de cuivres féminine en avant-poste, le combo londonien balance entre afrobeat et jazz et secoue d’entrée la scène Verdure. LA SUITE
Le défaut majeur de la chanteuse Tanika Charles (plusieurs prix prestigieux dans son pays ont accompagné la sortie de Soul Run, son premier album paru en 2017) est bien d’être originaire de Toronto, tant on attendait peu le renouveau de la soul music de ce côté-ci de l’Ontario. LA SUITE
L’affiche de cette nouvelle édition du Nice Jazz festival s’annonçait alléchante et ses premières notes ont confirmé ce sentiment. C’est la saxophoniste londonienne Nubya Garcia qui a l’honneur d’envoyer les premières salves sonores et elle y met du cœur. LA SUITE
La Californie, le rock alternatif et ses communautés de hippies : qui mieux que les immortels Grateful Dead pour symboliser cette invraisemblable ère du Verseau ? LA SUITE
On a vu le festival de Marseille grandir dans son approche du jazz, évoluer dans son ouverture aux divers continents, briller par la découverte de musiciens géniaux et sous l’aura infini des maîtres des sons libres et syncopés. À Marseille on s’est laissé emporter par les musiques signées Wayne Shorter, on a vu la foule danser avec les tumbaos imprévisibles de Roberto Fonseca, et succomber à une Youn Sun Nah émue jusqu’aux larmes. À Marseille on a écouté live pour la dernière fois la merveilleuse Geri Allen – avec ses amies Esperanza Spalding et Terri Lyne Carrington -, et entendu les adieux douloureux de Roy Hargrove. Entre temps, le créateur du festival est aussi parti vers d’autres dimensions.
Aujourd’hui les Cinq Continents célèbrent leurs 20 ans et pour paraphraser le fameux tango Volver « 20 ans, ce n’est rien », le début de l’histoire (improvisée) continue à s’écrire. Une fête lancée par la réunion de Nils Peter Molvær et Mino Cinelu (17), une pointure majeure du jazz électronique et un revenant des syncopes poly rythmées. Chucho Valdés (25) enfile cette année le rôle de grand maître, un honneur bien mérité pour le pianiste cubain, en compagnie de la diva Omara Portuondo et de Kenny Garrett en sideman ! Après une longue absence, c’est le retour du prolifique et inclassable sax newyorkais John Zorn (26) avec son projet « Bagatelles Marathon », et une sorte de consécration française pour deux jeunes talents : l’étasunien José James (23) – entre neo blues et pop soul -, et l’albanaise Elina Duni (21) -en duo avec le guitriste Rolf Luft -, qui multiplie les (beaux) projets après l’arrêt de son quartet original. F.C.
Les nouvelles manifestations ne sont pas légion, par les temps qui courent. Moins encore, celles qui sous l’intitulé « Jazz » respectent vraiment une ligne artistique cohérente et sélective. C’est le cas de cette seconde édition qui se tiendra dans le Cotentin, et qui invite – entre autres -, le clarinettiste Evan Christopher (17), dans les pas de Sidney Bechet, les pianistes Baptiste Trottignon et Ray Lema (20), ou le saxophoniste Kenny Garrett (21), en quartet. R.G.
La jeune saxophoniste chilienne, installée à New York depuis une dizaine d’années, présente un nouvel album inspiré par la vie et l’œuvre de la célèbre artiste mexicaine Frida Khalo. LA SUITE
Sans doute le plateau le plus malin de l’été. Dans cette transition entre le patrimoine et les nouvelles tendances, le jazz s’installe côté Théâtre de Verdure, le groove côté Massena. Une ouverture funky avec Nile Rodgers et Chic (16), qui avait relancé son histoire à Cimiez (avec Omar Hakim), il y a quelques années, et la voix soul de Jacob Banks. Le renouveau est incarné en mode pop par Jordan Rakei, en mode jazz par le jeune batteur de Chicago Makaya McCraven (17). Des jeunes talents à suivre ne manquent pas, pour les esprits défricheurs : Ezra Collective, Kokoroko, Masego (18), dans des styles hybrides et emballants. Des têtes d’affiche grand public renforcent le casting : Angèle (17), les Black Eyed Peas (18), Hocus Pocus, ou Ibrahim Maalouf (19), Omara Portuondo (20). Sans oublier Chris Mc Bride, José James, ou Jupiter : une semaine riche et dense. R.G.
Après une longue éclipse, Rahsaan Patterson, l’un des artistes soul les plus créatifs de son époque, revient avec un nouvel album : à l’image de son auteur, jamais déceptif. LA SUITE