Déçus par une cavalcade festivalière en demi-teinte, nous sommes arrivés au festival parisien sans attentes démesurées, et bien contrariés de devoir rencontrer autant de forces policières que dans un pays en dictature ou en guerre. Heureusement, la musique était là, notamment celle de quatre artistes qui auront su donner du relief aux soirées en bord de Seine : Lana del Rey, The Offspring, Pomme et PJ Harvey… LA SUITE
Si l’on adhère au principe cher à Hermeto Pascoal (le célèbre poly-instrumentiste brésilien), selon lequel tous les sons peuvent faire partie du matériau musical et toute source sonore peut être à l’origine d’une pièce musicale, ce livre d’initiation au traitement du son pourrait aussi stimuler les enfants musiciens du futur.. LA SUITE
Après l’euphorie sportive des Jeux Olympiques, il est temps de redonner de l’espace d’audition à la bonne musique. Première option offerte au festival Rock en Seine, pour élever le niveau (banalisé dans la plupart des scènes ajoutées auspectacle olympique.). Pour ce faire, on compte sur des artistes comme Massive Attack, PJ Harvey et la surprenante Lana Del Rey. LA SUITE
En cette année particulière, par son timing pré-olympique, post-électoral, le festival Jazz à Juan a tenu son cap, avec des soirées dédiées à tous les styles. Une manière de drainer dans la Pinède, des publics différents, jeunes, moins jeunes, jazz, moins jazz. Sans se renier, et avec un sens de l’aggiornamento habile, d’année en année, pour tourner, naturellement, les pages du temps qui passe. LA SUITE
Dans un long processus de consolidation de la relève musicale cubaine, la réunion de quelques-uns des meilleurs musiciens de la diaspora – familiers des scènes françaises depuis 20 ans – sous le nom de El Comité, est l’un des événements marquants de cet été. Ce n’est certes pas d’une nouvelle révolution (musicale) qu’il s’agit, mais un comité engagé sur une reformulation du son afro-cubain, appuyé sur de très solides principes, du tumbao et de swing. L’album El Carrousel en témoigne, secouant la morosité collective qui affecte les scènes françaises. LA SUITE
C’est un moment de consécration pour la création musicale réalisée par la chanteuse, auteure et compositrice espagnole. Elle clôture cette année le très célèbre festival de théâtre d’Avignon. Avant, il aura fallu presque quinze ans, pour que le public français apprécie à sa juste mesure la richesse poétique inscrite dans les recherches musicales de Silvia Perez Cruz.
Toda La Vida, Un Dia, fut enregistré par étapes, un an durant -etjoué par 90 musiciens ; en Espagne, à Pontós, Madrid, Jerez, Barcelone (avec Carmen Linares, Pepe Habichuela, Salvador Sobral ), à Coatepec (Mexique) avec Natalia Lafourcade, à Buenos Aires (Argentine) avec Liliana Herreros et Juan Quintero, et aussi à La Havane (Cuba), en compagnie de jeunes musiciens inconnus en France (le guitariste Roly Berrio, la flûtiste Niurka Gonzales, le bassiste Juan Pastor….)
A Avignon, Silvia Pérez Cruz offre une œuvre majeure, probablement la plus saisissante de sa discographie, structurée en cinq mouvements, pour 21 chansons originales. Une occasion idéale pour découvrir (ou redécouvrir) Toda la Vida, un Dia le dernier voyage sonore de la plus poète des chanteuses hispaniques. Un long parcours sur le sentier sinueux d’une vie, l’espace d’un jour de concert, le temps d’un album. Conçu comme une renaissance, au moment le plus incertain des sinistres confinements que nous avons vécu.
Trente et un ans après sa première édition – et un an depuis le décès de l’extraordinaire chanteuse afro américaine -, le label Warner publie une somptueuse réédition en divers formats du mythique album. Une opération commerciale impressionnante au niveau planétaire, pour célébrer ce qui fut une des périodes les plus brillantes de la vie artistique de la plus spectaculaire performer de soul rock.LA SUITE
Plus mûre dans le contenu de sa poésie, mais toujours pleine de la fraicheur dans ses interprétations, la chanteuse française d’origine hispanique fait le tour des plages, dans une actualité nationale agitée. Son nouvel album met l’accent sur le respect de la féminité, la solidarité entre les peuples, le refus des sentiments ségrégationnistes, le respect de la nature et la reconnaissance envers la sagesse de (certains) anciens. LA SUITE
En cette année olympique, marquée par l’actualité politique que l’on sait, les festivals s’accrochent. Certains jouent le recentrage, une logique de « marché », en sacrifiant leur ligne éditoriale aux sirènes d’affiches commerciales qui brouillent totalement leur image. D’autres tiennent le cap en restant fidèle à leur histoire, aux exigences qui ont fait leur réputation (et leur succès). Jazz à Juan a choisi des artistes qui répondent à une certaine exigence artistique, dans le monde du jazz et (juste) aux alentours. LA SUITE
Le « New » reste un refuge en ces temps obscurs. Par son histoire, son adn, le club de la rue des Petites Ecuries incarne l’ouverture au monde. Cet été encore, la programmation de son All Stars Festival invite des artistes de différentes cultures : du jazz, de la soul, des musiques du monde… Le meilleur antidote dans cette période où se libèrent une parole et des discours qui piétinent toutes nos valeurs universalistes et humanistes. LA SUITE