Pianiste, bassiste électrique, guitariste et batteur, Diego Amador est le musicien le plus surprenant que l’on puisse rencontrer dans le cercle du jazz flamenco. Il joue du piano comme s’il jouait de la guitare. Ce style si particulier identifie son jeu et fait de lui un musicien unique et inimitable. LA SUITE
Depuis trois mois, le monde artistique et les sphères culturelles s’agitent. Malgré la suspension des mesures liberticides du gouvernement, les programmes (de la plupart) des festivals sont cette année assez convenus et déceptifs et, à quelques exceptions près, sans véritable enjeu artistique. Hormis quelques anciennes gloires du jazz, les plus créatifs des musiciens étrangers resteront cet été en dehors des frontières françaises… LA SUITE
« LA RICHESSE FINANCIERE NE SERT A RIEN TANT QU’ELLE N’EST PAS DESTINEE D’ABORD A L’EDUCATION DU PEUPLE ET A LA PROMOTION DE LA CULTURE »
PAR FRANCISCO CRUZ
Musicien d’une remarquable culture musicale, classique et jazzistique, le pianiste panaméen Danilo Pérez est aussi un fin connaisseur du folklore latino-américain et un intelligent défricheur des liens afro-américains. Son plus récent album, Crisálida, exprime parfaitement le sentiment partagé de traverser une époque cruciale, dangereuse, mais nécessaire pour accéder à un état plus élevée de conscience collective et individuelle… LA SUITE
Après deux ans de silence forcé, de distanciation, musiciens et amateurs de spectacles vivants vont se retrouver. Des retrouvailles pas si évidentes, contrairement aux apparences, tant les nouvelles générations sont éloignées – par les nouvelles technologies et le formatage de la production culturelle dont elles facilitent la diffusion -, des expressions les plus libres, les plus riches, parce qu’ancrées dans le creuset des traditions.
Quand beaucoup de festivals jouent la facilité (à voir sur la distance), Jazz à Juan garde le cap, avec une fidélité à son histoire et aux grandes figures du jazz, du blues et des musiques du monde, à souligner. LA SUITE
Il y a vingt ans, à Guanabacoa, quartier suburbain proche de La Havane, la petite fille faisait ses gammes sous le regard attentif de son père, pianiste exubérant et brillant compositeur. Aujourd’hui, sur Bahia, son deuxième album personnel, Ana Carla Maza confirme toutes les intuitions et les promesses cultivées dans son jardin, arrosé par mille et une musiques du monde. LA SUITE
Il aurait bien voulu, et ce depuis longtemps, faire un (ou plusieurs) disques de chansons, mais Aubry le compositeur n’a jamais trouvé la voix qui lui convenait véritablement. Et comme ce fut le cas naguère, c’est lui qui harmonise sa voix au cœur de sa musique. Et, comme autrefois, c’est la chorégraphe Carolyn Carlson qui lui offre des textes comme autant de haïkus dansants. LA SUITE
Lorsque l’on a toujours vécu sur un territoire, que celui-ci fait partie de nous, mais qu’il se meurt et qu’il nous est impossible de le sauver, doit-on alors l’abandonner et survivre, ou décider de mourir avec lui ?LA SUITE
Aller-Retour entre Londres et Reykjavik, avec escale à Berlin et Toronto, comme dans un de ces vols low-cost où, pour trouver une place à bon prix, il faut traverser un quart de la planète pour arriver à destination deux jours après. Pour le plus accessible de ses romans noirs, l’écrivaine scandinave s’amuse à chauffer l’ambiance glaciale, avec une galerie de personnages pittoresques et lamentables. Perturbés par le soleil d’été qui ne se couche pas… LA SUITE
Les deux premières décennies de ce siècle auront vu la multiplication des musiciens de jazz, très bien formés dans les conservatoires du monde. En France aussi, une nouvelle (et très prolifique) génération de jazzmen et jazzwomen a progressivement pris la relève des anciens piliers de la scène hexagonale. Mais aucune formation n’a atteint le niveau de Kartet qui est devenue la référence du nouveau jazz français au niveau international. Et, sans le prétendre, un modèle à suivre pour les jeunes. Voici le septième album de ce quartette incontournable. LA SUITE
« BURT BACHARACH A ETE UNE INFLUENCE MAJEURE POUR LES CREATEURS DU PHILLY SOUND »
PAR ROMAIN GROSMAN
Clavier, compositeur, arrangeur, producteur, Dexter Wansel a signé quelques albums encore prisés des fans de soul-funk planante, mais il est surtout l’un des derniers acteurs-témoins de la fabrique du Philly Sound, popularisé dans les seventies par Teddy Pendergrass, Phyllis Hyman, les Delfonics, les Stylistics… Rencontré lors de son passage au New Morning en avril, lors d’une tournée dédiée à sa carrière solo, mais surtout au cinquantenaire du label Philadelphia International Records (P.I.R.), il livre ici quelques éclairages sur un chapitre de l’histoire de la musique afro-américaine, souvent relégué dans l’ombre de ceux consacrés à Motown et à Stax, mais pourtant riche de nombreux artistes majeurs et de hits inoubliables. LA SUITE