BUSCAVIDAS
PAR CHRISTIAN LARRÈDE
Il y a près de 40 ans, celui qui vous écoutait dans les rues de Buenos-Aires n’était peut-être pas votre ami… LA SUITE
PAR CHRISTIAN LARRÈDE
Il y a près de 40 ans, celui qui vous écoutait dans les rues de Buenos-Aires n’était peut-être pas votre ami… LA SUITE
Jazz à Juan concilie l’histoire et le présent. George Benson (le 13) est familier des lieux. Il y fit ses premiers pas en 1964, en compagnie de Jack McDuff. Dans son dernier album, Walking To New Orleans, le boss de la guitare jazz revisite les hits de Fats Domino ou de Chuck Berry. Et imprime son swing légendaire au rock et blues de ses deux héros. Aretha Franklin, Stevie Wonder, Steely Dan… : la liste des artistes accompagnés par le batteur Steve Gadd est juste incomparable. Avec son quartet, il ouvrira pour le grand George. Le blues engagé de Ben Harper (15), celui du trio Delgrès, qui puise dans l’héritage des caraïbes, plongeront la Pinède dans une parenthèse mémorielle forcément prenante. Louis Cole et son electro funk, et les Snarky Puppy (17) incarnent un son actuel, d’un jazz en mutation, léger et exploratoire en même temps. Le bondissant Jamiroquai (18), la classique Diana Krall (19), définitivement installée parmi les grandes voix féminines de l’époque : à chaque soir son ambiance… R.G.
jazzajuan.com
PAR CHRISTIAN LARRÈDE
Jerem’, rappeur impénitent et limité, squatte la maison de sa grand-mère défunte, en vue de l’enregistrement d’un hypothétique disque. Il y vit en compagnie d’Yves. Yves n’est pas un copain, mais un réfrigérateur connecté jusqu’au bac à glaçons… LA SUITE
PAR CHRISTIAN LARREDE
Enregistré lors de sessions d’une poignée de jours dont on a souvent retenu simplement la première prise (et après une rigoureuse sélection au sein d’une cinquantaine de partitions), le 40ème (sic) album du Californien le proclame haut et fort : ici, l’Afrique pousse loin sa corne. LA SUITE
Les difficultés financières auxquelles font face les grands événements artistiques en France, se font ostensiblement ressentir dans la programmation du festival de jazz au Parc Floral. Rares étaient pourtant les manifestations comparables, susceptibles d’offrir des week-ends de grande qualité sur le plan de la programmation musicale, dans une vraie diversité esthétique (jazz, blues, musiques du monde), gratuits de surcroit, et jouissant d’une impressionnante affluence.
La réduction des moyens alloués par la Ville se traduit désormais par une diminution du nombre de concerts et l’absence des grandes figures du jazz mondial. La politique culturelle (bastion de l’exception française) vacille elle aussi face aux bulldozers du libéralisme économique et aux grands barnums de l’été. Conséquence (positive, restons optimistes) cette année le Paris Jazz Festival privilégie la découverte avec la présence inédite de Judi Jackson (21 juillet), de l’étonnante réunionnaise Ann O’Aro (27), du cubain Cimafunk (25). La qualité artistique de cette édition repose aussi sur les épaules de jeunes musiciennes françaises – Anne Paceo (19), Leïla Martial (14), Airelle Besson (21, en duo avec le très éclectique Vincent Segal) -, et sur les performances de belles voix féminines internationales – Yazz Ahmed, Youn Sun Nah (19, pour sa quatrième année au Parc) -, lors de concerts désormais payants. F.C.
festivalduparcfloral.paris
PAR CHRISTIAN LARREDE
Chanteuse au sein de l’ensemble vocal Roomful of Teeth, violoniste et compositrice, Caroline Shaw (prix Pulitzer Music en 2013 pour sa Partita For 8 Voces) s’est frayée un chemin vers la renommée en collaborant avec Kanye West et The National, ou en incarnant son propre rôle dans la série télévisée Mozart In The Jungle. LA SUITE
PAR ROMAIN GROSMAN
A quatre-vingt-huit ans, le « Little Big Man » de Pittsburgh a encore fait parler toute sa science du piano hier soir à la Fondation Louis Vuitton. Il reste deux occasions de l’entendre et de savourer… LA SUITE
PAR CHRISTIAN LARREDE
Bruxelles irradiée, Bruxelles isolée, mais Bruxelles fantasmée : il n’en fallait pas davantage pour que le désormais Colonel Blake (un peu) et un Mortimer (beaucoup), pourtant en semi-retraite, ne reprennent la piste de l’aventure. LA SUITE
PAR CHRISTIAN LARREDE
Loin du tumulte du monde (ou tout du moins s’en protégeant), le presque quinquagénaire Brad Mehldau, assurément l’un des pianistes majeurs de sa génération (en particulier dans les différentes incarnations de The Art Of Trio), s’est donc plongé dans une lecture assidue de la Bible (plus précisément de l’Ancien testament), attentif à la geste de l’Archange Gabriel, messager de Dieu, et personnage œcuménique que l’on retrouve jusque dans le Coran. LA SUITE
Un début d’édition à Samois-Sur-Seine, là où tout a commencé, le second week-end à Fontainebleau, dans le Parc du Château : le festival Django Reinhardt se lance avec deux sessions gratuites. Le 28 juin, à Samois, une soirée jazz manouche ouvre le bal avec le projet Django Legacy, Steeve Laffont, flanqué du violoniste Costel Nitescu, puis Christian Escoudé. Le lendemain, le 29, changement de tempo avec Jupiter et ses rythmes congolais. La semaine suivante, dans le cadre majestueux du Parc du Château, la cap verdienne Mayra Andrade (5 juillet) présente Manga, un nouvel album étendard d’une Afrique pop et moderne. Avant le grand retour scénique des Maravillas de Mali, un ensemble réunissant musiciens maliens et cubains qui ravive une expérience unique née un demi-siècle plus tôt. Cyrille Aimée (le 6) et son hommage au compositeur de Broadway Stephen Sondheim, Christian McBride (le 7) en mode funk, avec Patrice Rushen et Dj Logic, ou Ibrahim Malouf avec le Haïdouti Orkestar, formation immergée dans le son des balkans, clôtureront une semaine intense. R.G.
festivaldjangoreinhardt.com