DILILI À PARIS

LA PETITE KANAKE ET LES MÂLES-MAITRES

Dans le nouveau film signé Michel Ocelot, Dilili à Paris, une petite kanake mène l’enquête sur de mystérieux enlèvements de fillettes. Elle devient messagère de l’UNICEF.

PAR FRANCISCO CRUZ

Dilili, la nouvelle héroïne animée du réalisateur Michel Ocelot, prend la parole :« Nous, les filles, avons le droit de grandir, de découvrir le monde et d’étudier en sécurité. La curiosité des filles ne doit connaître aucune limite (…) donnons aux filles le pouvoir d’inventer l’avenir. Nous délivrerons toutes les filles pour qu’elles puissent vivre leur enfance »

Michel Ocelot aborde le sujet de la maltraitance des femmes et lie le combat de son héroïne à celui de l’UNICEF. « On a le choix entre deux cultures : une société ouverte, où les hommes et les femmes se développent ensemble et apportent leur pierre à l’édifice, et une société fermée où la moitié de la population piétine l’autre. Sur ce sujet de la maltraitance des femmes, j’ai franchement réduit tout ce que j’avais prévu, pour que mon film reste un conte pour tous, mais sans éviter un moment dur », explique-t-il.

Aujourd’hui, 1,1 milliard de jeunes filles vivent sur notre planète. Elles débordent de talent et de créativité, mais leurs rêves et leur potentiel sont souvent détruits par la discrimination, la violence et l’inégalité des chances. Aujourd’hui, 75 millions d’enfants et de jeunes, sont privés d’éducation dans 35 pays en proie à des crises économiques, politiques, religieuses. Dans ces contextes de vulnérabilité, les filles paient le prix fort de la stupidité masculine ou deviennent une simple marchandise. Toutes les deux secondes dans le monde, une jeune fille est mariée contre son gré. Si rien n’est fait d’ici 2030, 150 millions de jeunes filles seront ainsi mariées avant leurs 18 ans.

Un conte au message profondément humaniste, par l’auteur de l’inoubliable Kirikou

DILILI A PARIS

de Michel Ocelot

 

 

SORTIE LE 10 OCTOBRE