“DANS TOUTE SITUATION, IL FAUT POUVOIR PLANTER, POUR ÊTRE VIVANT… FAIRE POUSSER LA GRAINE DANS N’IMPORTE QUEL TERRAIN ROCAILLEUX, OU FUMIER ”
PAR CHRISTIAN LARREDE
PHOTOS CHRYSTEL ROUCHON
Peut-on limiter une rencontre avec Danyèl Waro, figure emblématique du maloya, ce blues ternaire propre à La Réunion, au seul sujet de la musique ? Au bout de quelques minutes, la réponse fuse : on ne peut pas. LA SUITE
Á l’occasion de son 80ème anniversaire et de son douzième album en nom propre, Mavis Staples, diva assoluta et porte-étendard, avec son groupe familial des Staples Singers, d’un inébranlable militantisme au bénéfice des droits civiques, s’offre (en 2016, il composa une chanson pour la chanteuse) les services de Ben Harper, ici producteur et auteur des onze chansons du programme. LA SUITE
Après une enquête terrifiante sur les féminicides jamais condamnés dans son pays – Les Jeunes Mortes -, l’écrivaine argentine ausculte de près la misère de jeunes prolétaires ruraux, enlacés dans une macabre danse de la mort. LA SUITE
« DANIEL, TOUS CEUX QUI L’ONT COTOYE ONT ETE ECLABOUSSES»
PAR KATHLEEN AUBERT
Au fil d’images tournées sur plus de vingt ans, le film Daniel Darc – Pieces Of My Life offre un regard intime sur la vie du chanteur français disparu en 2013. Rencontre avec Marc Dufaud et Thierry Villeneuve, les deux réalisateurs de ce portrait touchant mais sans complaisance. LA SUITE
Pour sa seconde partie, le NJF continue à dérouler sa programmation aux accents anglais avec Kokoroko qui attaque fort sur un air de Fela. Sa section de cuivres féminine en avant-poste, le combo londonien balance entre afrobeat et jazz et secoue d’entrée la scène Verdure. LA SUITE
Le défaut majeur de la chanteuse Tanika Charles (plusieurs prix prestigieux dans son pays ont accompagné la sortie de Soul Run, son premier album paru en 2017) est bien d’être originaire de Toronto, tant on attendait peu le renouveau de la soul music de ce côté-ci de l’Ontario. LA SUITE
L’affiche de cette nouvelle édition du Nice Jazz festival s’annonçait alléchante et ses premières notes ont confirmé ce sentiment. C’est la saxophoniste londonienne Nubya Garcia qui a l’honneur d’envoyer les premières salves sonores et elle y met du cœur. LA SUITE
La Californie, le rock alternatif et ses communautés de hippies : qui mieux que les immortels Grateful Dead pour symboliser cette invraisemblable ère du Verseau ? LA SUITE
On a vu le festival de Marseille grandir dans son approche du jazz, évoluer dans son ouverture aux divers continents, briller par la découverte de musiciens géniaux et sous l’aura infini des maîtres des sons libres et syncopés. À Marseille on s’est laissé emporter par les musiques signées Wayne Shorter, on a vu la foule danser avec les tumbaos imprévisibles de Roberto Fonseca, et succomber à une Youn Sun Nah émue jusqu’aux larmes. À Marseille on a écouté live pour la dernière fois la merveilleuse Geri Allen – avec ses amies Esperanza Spalding et Terri Lyne Carrington -, et entendu les adieux douloureux de Roy Hargrove. Entre temps, le créateur du festival est aussi parti vers d’autres dimensions.
Aujourd’hui les Cinq Continents célèbrent leurs 20 ans et pour paraphraser le fameux tango Volver « 20 ans, ce n’est rien », le début de l’histoire (improvisée) continue à s’écrire. Une fête lancée par la réunion de Nils Peter Molvær et Mino Cinelu (17), une pointure majeure du jazz électronique et un revenant des syncopes poly rythmées. Chucho Valdés (25) enfile cette année le rôle de grand maître, un honneur bien mérité pour le pianiste cubain, en compagnie de la diva Omara Portuondo et de Kenny Garrett en sideman ! Après une longue absence, c’est le retour du prolifique et inclassable sax newyorkais John Zorn (26) avec son projet « Bagatelles Marathon », et une sorte de consécration française pour deux jeunes talents : l’étasunien José James (23) – entre neo blues et pop soul -, et l’albanaise Elina Duni (21) -en duo avec le guitriste Rolf Luft -, qui multiplie les (beaux) projets après l’arrêt de son quartet original. F.C.
Les nouvelles manifestations ne sont pas légion, par les temps qui courent. Moins encore, celles qui sous l’intitulé « Jazz » respectent vraiment une ligne artistique cohérente et sélective. C’est le cas de cette seconde édition qui se tiendra dans le Cotentin, et qui invite – entre autres -, le clarinettiste Evan Christopher (17), dans les pas de Sidney Bechet, les pianistes Baptiste Trottignon et Ray Lema (20), ou le saxophoniste Kenny Garrett (21), en quartet. R.G.