Sans doute épinglé chez les marchands du temple comme un absolu super groupe de space rock japonais, MGB s’est constitué autour de Ken Matsutani, fondateur de label, et chanteur et guitariste de Marble Sheep, et Rinji Fukuoka (ici batteur largement sous-mixé, ailleurs guitariste et violoniste, psychédélique et tokyoïte). Le tout n’ayant qu’une importance limitée, tant ces musiciens (formés en écoutant The Ventures ou T. Rex, plus tard influencés par le Velvet Underground ou Television) n’ont retenu par chez nous l’attention biographique d’un nombre limité d’happy few. LA SUITE
Magma (rêve de Christian Vander) partage avec Ange (rêve de Christian Décamps) une longévité de plus d’un demi-siècle sur la scène rock hexagonale. Outre une nouvelle tournée internationale prête à déployer ses fastes, le premier offre l’enregistrement inédit d’une œuvre à l’esquisse composée en 1977, et désormais complétée et achevée. LA SUITE
Initialement édité en 1979, Wahdon (qui poursuit donc, après celle de l’album Abu Ali, l’exhumation de différents incunables de la diva) déploie de nouveau ses fastes dans une réédition en format vinyle. LA SUITE
Après un premier volet dénudé et déchirant (Piano & A Microphone), le fond d’archives de la succession Prince exhume une remarquable sélection de chansons, restaurées et bénéficiant d’une véritable unité de production, et composées majoritairement durant les années 80 (de loin décade prodigieuse, tant artistique que financière, pour Prince Rogers Nelson) pour le compte d’autres artistes. LA SUITE
NINO ROTA – MUSIC FOR THE FILMS OF FEDERICO FELLINI
PAR CHRISTIAN LARREDE
Á l’occasion du 40ème anniversaire de la disparition du compositeur, hommage à Nino Rota, curieusement emballé dans une iconographie qui privilégie l’univers de Fellini, et avec une typographie de même acabit. LA SUITE
Considérant que l’assez médiocre album (malgré des ventes pharaoniques) Bridges To Babylon nécessitait un support conséquent, les Rolling Stones entament en 1997 une tournée mondiale de près de 100 dates, et d’une année sur la route. Le concert enregistré au Weserstadion de Brême le 2 septembre 1998 (en fin de périple, donc) démontre qu’alors, les Rolling Stones, ici devant une audience d’à peine 45000 spectateurs, savent mouiller leurs chemises au profit de la foule de fans, et ce pendant plus de deux heures et demi encore. LA SUITE
Troisième album pour la grand-mère de l’Amazone, merveille de synthèse entre les traditions musicales des esclaves venus d’Afrique, l’empreinte des colons blancs, et le flot de musique caribéenne, et, de manière plus tellurique, bel exemple constant qui agite encore aujourd’hui par la danse la ville de Belém : Rebujo (du nom d’un courant agitant le fleuve, charrieur de limon, mais également synonyme de danger, et symbole de la pulsion noire qui finit toujours par remonter à la surface de la domination blanche) mettra des couleurs et des tressautements dans les nuits d’été. LA SUITE
Fiest’à Sète s’est souvent parée de couleurs latines. Sans négliger pour autant, ni les racines rythmiques africaines ni le lyrisme des Balkans. Et si parfois les choix de programmation ont pu nous laisser dubitatifs, cette année tout semble converger dans la (meilleure) direction. Fiest’à fait honneur aux femmes (ce n’est pas la première fois). À commencer par deux générations de cubaines séparées d’un demi-siècle : Omara Portuondo (1er août) – avec Roberto Fonseca -, et la violoncelliste la plus créative parmi les jeunes musiciens formés dans l’Ile du mojito, Ana Carla Maza (fille de l’éclectique multi-instrumentiste chilien Carlos Maza), désormais résidente en France. Sur la superbe scène du Théâtre de la Mer, qui avait accueilli Césaria Evora au sommet de son art, c’est l’exubérante nouvelle voix capverdienne Lucibela (3), qui rendra hommage à l’inoubliable chanteuse aux pieds nus. Se rapprochant davantage de ses racines tamoules et aussi des musiques balinaises, Susheela Raman (2) présente son dernier projet transculturel, tandis que la jeune argentine La Yegros mettra le feu avec les accents endiablés de sa cumbia électro. En ouverture, le chanteur Baloji déroulera le tapis rouge pour le retour estival de la fringante Calypso Rose (31 juillet). F.C.
Suite de la publication des incunables des très riches heures du Loner, avec, partiellement en mode acoustique, la captation d’un concert de Neil Young, sur la scène de l’Université d’Alabama à Tuscaloosa, en février 1973. LA SUITE
Á l’heure de la sortie d’un nouvel album de l’homme du New Jersey, retour en grand format sur la carrière discographique de celui qui tenta d’apparier la force des mots de Dylan et la puissance roborative d’un Presley. LA SUITE