Ancienne membre du collectif Gnawa Diffusion, la chanteuse algérienne s’éloigne du hip hop et actualise l’héritage musical maghrébin dans une ligne folk-pop. Aswât, son nouvel album, est au cœur de sa tournée automnale avec des textes pertinents et de beaux arrangements. Néanmoins, elle est « inquiète, pas seulement pour la vie en France, mais pour la tendance à l’extrémisme identitaire, généralisée en Europe (…) La vraie menace (dit-elle) n’est pas la migration mais le libéralisme économique poussé à l’extrême, cette économie débridée qui écrase les gens dans les pays développés et qui a fini par s’imposer comme une idéologie d’État ». F.C.
11 OCTOBRE, THEATRE MONFORT, PARIS 15e, LE 23 a AURILLAC, LE 30 A LA CHAPELLE-en-VERCORDS
Ce coffret triple témoigne des concerts donnés en 1961 par le Genius dans la capitale (Palais des Sports), et ce après ses prestations du mois de juillet de la même année à Antibes/Juan-les-Pins, déjà référencés par Joël Dufour, éminent spécialiste de Charles devant l’éternel, et précédemment édités sur le même label à la suite du Live In Paris 1962. LA SUITE
La peinture anglaise n’est pas souvent mise à l’honneur dans les musées français. L’exposition que lui consacre le musée du Luxembourg jusqu’au 16 février 2020 fait donc figure d’événement… LA SUITE
Après avoir chanté tout l’été triomphal d’un précédent album (1970) où il s’essayait à fredonner, et avoir connu auparavant le succès par ricochet grâce à musique du film Le Sens De La Fête, le contrebassiste revient à un jazz plus intimiste, teinté de mélancolie. LA SUITE
Surfant sur une aptitude métronomique, le saxophoniste de Detroit enregistre son 8ème album (depuis 2012) pour le même label, et le 12ème en tant que leader. LA SUITE
Par ses miniatures kaléidoscopiques, sa capacité à clamer (et réclamer) son affection pour Springsteen et, simultanément, le jazz ou Gatsby Le Magnifique, Lana Del Rey est (grâce à l’album Born To Die, en 2012) immaculée comme la surf music, troublante comme Presley, ou matoise comme Dylan. LA SUITE
Vers 23 h, sa frêle silhouette faisait son entrée, d’un pas soyeux et silencieux, depuis la rue des Petites-Écuries. Déposée par un taxi, Mme Farhi, même âgée, passait fréquemment faire un tour au « New », comme disent les habitués, d’abord les parisiens, mais depuis toutes ces années, un peu tout le monde. Elle fendait la foule pour rejoindre sa place, discrètement, avec juste un petit signe amical pour les visages familiers, comme pour ne pas gêner le spectacle. Par sa gentillesse, sa bienveillance, elle avait imprimé ici une atmosphère unique. Le New a accueilli les légendes du jazz, de la soul et du blues, avec modestie, simplicité et affection et sa fondatrice n’y était pas pour rien qui diffusait à toute son équipe et par contagion, aux musiciens, au public, une chaleur et une humanité qui lui ressemblait. Comme lui ressemblait la liste incroyablement éclectique et riche des artistes passés en ces lieux, de Dizzy Gillespie à Roy Hargrove, de Curtis Mayfield à Gil Scott Heron. En oubliant aucun style, aucune expression, le New était un reflet fidèle de l’actualité et de la mémoire des musiques du monde et de son époque, ouvrant ses portes au patrimoine du swing manouche, comme au hip hop émergent.
Mme Farhi s’est éteinte hier soir à son domicile de Neuilly à l’âge de 97 ans. Nos meilleures pensées accompagnent sa fille Catherine, qui a pris sa suite, et à toute l’équipe, d’hier et d’aujourd’hui, mobilisée pour faire vivre le New tel qu’elle l’incarnait, lieu de culture, de rencontres, de découvertes, et de (magnifiques) souvenirs… R.G.
Après qu’il ait enregistré l’intégralité de Sgt Pepper’s des Beatles ou Dark Side Of The Moon (Pink Floyd), il ne faisait nul doute que le groupe de l’Oklahoma, nourri des talents de conteur de son chanteur Wayne Coyne, et qui a toujours eu les yeux de Chimène pour les Pretty Things (époque S.F. Sorrow), s’abandonneraient de nouveau aux délices de l’opéra-rock, et autres albums conceptuels. LA SUITE
A 78 ans passés (et après un parcours débuté dans les 50’s, parcours au cours duquel deux décennies furent nécessaires pour accéder à une reconnaissance internationale), l’harmoniciste, chanteur, compositeur, directeur de label et chef d’orchestre Delbert McClinton se sent en légitimité d’enregistrer la musique qui lui convient. LA SUITE
L’auteur de ces lignes en convient humblement : à la parution de ce premier album du duo (décembre 1977) et sa première écoute, il ne saisit à peu près rien aux crissements, feulements et vénéneuses imprécations d’Alain Vega et Martin Reverby. LA SUITE