PAR ROMAIN GROSMAN
L’un des tous meilleurs guitaristes sur la planète, Robben Ford a connu ses années fastes, lorsqu’après son passage par le groupe de Miles Davis – sur les conseils du producteur Tommy LiPuma – son style entre blues, jazz et rock rencontrait un large public. Son background familial – son père était un artiste de country reconnu -, son apprentissage aux côtés de Michael Bloomfield et Elvin Bishop au sein du Paul Butterfield Blues Band : Robben Ford, biberonné au son des Hendrix, Clapton, B.B. King and co, s’est longtemps immergé dans le blues (surtout) et le jazz. Sa fluidité, sa musicalité, ont fait de lui l’un des sidemen les plus demandés, par Joni Mitchell, George Harrison ou Michael McDonald, ce qui en dit long sur son éclectisme. Le temps n’est plus aux guitar heroes, mais Ford reste fidèle à ses racines, à ses passions. Purple House allie comme à ses meilleures heures, le son Americana, des chorus de guitares tranchants et élégants à la fois, du blues funky (« Cotton Candy ») ou brut (« Break In The Chain » en duo avec Shemekia Copeland) et des chansons rock et mélodiques servies par une voix qui accentue le pouvoir de séduction naturel d’un musicien remarquable.
ROBBEN FORD
Purple House
(Verycords/Warner Music)
BLUES
LE 5 NOVEMBRE A ARLES (CARGO DE NUIT), LE 7 A AUDINCOURT (LE MOLOCO), LE 8 A EPINAL (LA SOURIS VERTE), LE 9 A TERVILLE (LE 112), LE 10 À PARIS (LE TRIANON), LE 11 A CLEON (LA TRAVERSE)