Plus de 25000 spectateurs : Jazz à Juan est parvenu à rassembler un large public, grâce à une programmation variée qui aura su attirer et satisfaire des auditoires et des sensibilités différentes. Comme en atteste le succès de la soirée dédiée au jeune talent Jacob Collier et son jazz electro-funk et de celle consacrée au pianiste Ludovico Einaudi et à son univers très prisé des cinéastes de des cinéphiles. LA SUITE
Le cadre – la pinède Gould, la scène adossée à la mer -, inspirant pour les artistes et pour le public, est propice aux plus belles performances. Et Juan, au fil du temps, n’a jamais dénaturé sa vision exigeante et qualitative du jazz et des musiques cousines. L’équation qui se présente aux organisateurs de festivals de jazz est pourtant bien plus compliquée aujourd’hui : les légendes disparaissent et se raréfient. Les Wayne Shorter, Ahmad Jamal, que les estivants prenaient plaisir à retrouver nous ont quittés. Keith Jarrett, Sonny Rollins se sont retirés. Mais Jazz à Juan panache les affiches singulières et populaires, avec pour cette édition, une large place faite aux femmes. LA SUITE
Dans le cadre (magnifique) du Parc du Château de Fontainebleau, on renoue avec une dynamique prometteuse, autour d’un jazz populaire, et une proposition entrainante et festive. Une bouffée d’énergie artistique dans un environnement naturel et salutaire, à une heure de Paris. Un beau départ pour les vacances estivales... LA SUITE
FESTIVAL DJANGO REINHARDT, DU 22 AU 25 JUIN, A FONTAINEBLEAU
Après deux éditions figées respectivement au Théâtre de Verdure, puis sur la scène Masséna, l’édition 2022 retrouvait ses deux lieux qui redonnent à cet événement la couleur d’un festival, ce mouvement qui permet aux curieux de découvrir des artistes absents de leur discothèque ou qui ne leur sont pas proposés par les algorithmes. D’autant que cette année, l’ambition était affichée : au Théâtre de Verdure « la scène 100% jazz », face à Masséna qui proposait une grande diversité (disparité ?). LA SUITE
Dans la continuité de Fenfo, son dernier album personnel – qui aborde franchement l’enjeu de la migration-, la chanteuse et actrice malienne Fatoumata Diawara revient à Paris, au centre d’un spectacle exceptionnel : « Le Vol du Boli ». Conçu par le cinéaste Abderrahmane Sissako et Damon Albarn, il raconte le parcours d’un boli, fétiche animiste malien, entre Afrique et Europe du XIIe au XXIe siècle… LA SUITE
[En Afrique]…La jeune génération prend comme exemple les afro-américains, fume de l’herbe et fait du hip hop de façon très maladroite. Ils pensent que le hip hop, c’est prendre de la drogue, balancer des diatribes et gagner du fric. […] Il faut que l’Afrique réapprenne à s’aimer, à se valoriser pour ce qu’elle est. Pour gagner le respect des autres, les jeunes africains doivent d’abord apprendre à s’aimer et à aimer leur culture et leur histoire.La chanteuse et actrice malienne est de retour en France, avec ses histoires d’amour, de révolte et d’espérance. Au centre du programme, les chansons de son dernier album, Fenfo. F.C. SUITE
LE 13 MARS A SAINT GERMAIN EN LAYE/LA CLEF, LE 14 A VILLIERS-SUR- MARNE/ESPACE JEAN MOULIN , LE 15 A PONTOISE/THEATRE LOUVRAIS, LE 16 A MONTAIGU/THEATRE THALIE, LE 18 A VALLORIS, LE 19 A AMPHION LES BAINS, LE 20 A ANNECY, LE 21 A TASSIN…
Chanteuses, musiciennes, compositrices, plasticiennes : le festival de la ville rose dédie sa nouvelle édition aux femmes. Sur les bords de la Garonne, dans une atmosphère qui allie plaisir de la découverte artistique et engagements de toute nature, et ce depuis l’origine, Rio Loco et son Directeur Artistique Hervé Bordier invitent des talents du monde : le blues-vaudou mystique de l’haïtienne Moonlight Benjamin, le folk languide de la violoncelliste et chanteuse brésilienne Dom La Nena, la brise chaude du désert marocain dans la voix de Oum, Tanika Charles, la nouvelle tornade soul venue du Canada, ou l’afrobeat revisité par la collectif multi-culturel Lakuta, basé à Brighton… Sans oublier Jeanne Added, incarnation d’une pop jazz originale, ou Fatoumata Diawara et Angélique Kidjo, figures emblématiques des combats universels endossés par les femmes de ce monde en pleine mutation. Au total, sur trois jours, une trentaine de concerts dans tous les styles, reflet de la puissance créative et émancipatrice des artistes de notre temps. R.G.
Jadis scène (et ambassade) musicale africaine sur Seine, – au temps révolu du Paris capitale de la Sono Mondiale -, le festival métis d’Angoulême a beaucoup muté au fil du temps. Cette année, hormis les grandes figures actuelles de l’afro wave comme la chanteuse-comédienne Fatoumata Diawara – brillante sur scène comme sur un plateau de cinéma -, ou Seun Kuti le fils habité de Fela, héritier explosif du sax paternel, on y retrouve la chanteuse sud-coréenne Youn Sun Nah, exquise voix du jazz-pop actuel, ainsi que la poésie mémorielle de la chanteuse haïtienne Melissa Laveaux, et même Marina P, icône du dub soul made in Italia associée aux alchimistes G-Funk de Stand High Patrol. Quel que soit le style, et le chemin pris par les uns et les autres, rendez-vous est pris pour danser sur un afrobeat décliné sur toutes les nuances. F.C.
Calé sur la fin mai et les ponts qui annoncent l’été tout proche, JSLP panache cette année encore une programmation où les artistes émergents et les têtes d’affiche se partagent le temps de jeu.
Angélique Kidjo (25) vient de publier un hommage bluffant à la grande Celia Cruz. En petite formation, elle célèbrera aussi Nina Simone et Miriam Makeba, ses grandes inspiratrices. Le saxophoniste Joshua Redman est tombé sous le charme des compositions du trio luxembourgeois Reis/Demuth/Wiltgen : c’est avec eux qu’il se produit ici (29). Les concerts de Cécile McLorin Salvant (30) sont de jolis moments hors du temps. Pas seulement parce qu’ils puisent une partie de son répertoire dans diverses époques (swing, chansons réalistes, standards…). Fatoumata Diawara (31) complète une édition largement ouverte aux (grandes) dames de la scène mondiale actuelle. R.G.
Le NJP fête ses 45 ans, dans une ligne programmatrice fidèle aux principes d’ouverture, de diversité et d’éclectisme qui l’animent depuis ses débuts. Au fil des ans, les musiques du monde, l’electro, la pop, sont venues s’agréger au jazz et au blues. LA SUITE