NICE JAZZ SUMMER SESSION

LE JAZZ MALGRÉ TOUT…

TEXTE ET PHOTOS Z@IUS/NEXT MOVEMENT

Après l’annonce de l’annulation de l’édition 2020 du Nice Jazz Festival, la ville de Nice a tenu à offrir aux Niçois le Nice Jazz Summer Session en aménageant la scène du Théâtre de Verdure en un grand Lounge pouvant accueillir plus de 500 personnes, avec au programme André Ceccarelli, les frères Belmondo, Richard Galliano et Liz McComb.

C’est accompagnée par le Philharmonique de Nice dirigé par Frédéric Deloche que Liz McComb ouvrait cette première soirée du Nice Jazz Summer Session. Celle que l’on surnomme la «  Pasionaria  » du gospel conquiert l’auditoire d’emblée en interprétant a cappella «  Amazing Grace  ». Puis suivront «  Old Man River  » avant d’aborder le répertoire de George Gershwin  : «  Summertime», «  A Woman Is A Sometime Thing», « My Man’s Gone Now », «  I Love You Porgy  »…  En présence d’une quarantaine de musiciens Liz McComb enchaine alors avec «  Come Sunday  » de Duke Ellington, avant de reprendre des titres de sa composition «  Silver & Gold  », «  Let’s There Be Light » et «  Peacemaker  »… Malgré l’absence de choeurs sur scène du au respect de la distanciation physique, la soirée se terminait par des titres plus traditionnels tels que : «  I Told Jesus  » , «  Joshua Fit the Battle Of Jericho  », «  Rock My Soul  ».

André Ceccarelli, accompagné du guitariste Sylvain Luc et de Thomas Bramerie à la contrebasse, lui succédait le lendemain. Le trio interpréta quelques standards –  «  Laura  », «  Sous Les Ponts De Paris », «  Moonlight  », «  I’ve Got Rhythm  » -, …
avant de boucler la soirée sur une «  Javanaise  », reprise par le public.

Quand le Nice Jazz Orchestra débarque sur scène pour cette troisième soirée, la dream team azuréenne compte dans ses rangs Jean-Marc Baccarini, Joël Chausse, Fred Luzignant, Marjorie Martinez, Walter Ricci…

Dirigé par Pierre Bertrand, l’orchestre nous convie à une ballade dans les années 60 en reprenant «  Road 66  », «  Mas Que Nada  », «  Day Dreams », «  Alfie  », «  It’s A Man’s World  », «  Let Go Get Stoned …  » 
En guise de double rappel, André Ceccarelli et Liz McComb rejoignaient le NJO pour un final rassembleur.

La dernière apparition en concert des frères Belmondo à Nice, remontait à l’année 2013, accompagné de leur père au saxophone baryton.
Cette fois, Lionel et Stéphane – avec Laurent Fickelson au piano, Sylvain Romano et Tony Rabeson à la batterie – ont pu dévoiler 5 titres inédits qui paraitront peut-être prochainement. Une prestation magnifique saluée par le public et … les cigales.

Pour la clôture, Richard Galliano, entouré d’une formation 100% niçoise – un «  Deep South Quartet  » avec Jean-Christophe Galliani à la batterie, Jean Luc Dana aux percussions et le violoniste François Arnaud -, utilisa pour la première fois un AccordHammond combinant l’accordéon et l’orgue Hammond. «  Dum Dum  » d’Eddy Louis, «  Fou Rire », «  Spleen  », «  Chat Pître », et un hommage à Nougaro («Tango pour Claude  »), précédaient un solo au son de l’Accordina pour un medley de musiques de films (Ennio Morricone, Francis Lai et Michel Legrand). Rejoint par les musiciens, le leader poursuivi avec «  Ciao Sao Paulo  », «  Tico Tico  », «  Waltz For Nicky  », «  New York Tango  » et une autre « Javannaise  » dédié au contrebassiste Marc Peillon qui nous a quittés au mois de mai.

C’est sur cet hommage que se conclut ce Nice Jazz Summer Session, en espérant retrouver le NJF l’an prochain…

Du 17 au 22 Juillet 2020