Devenu en dix ans le plus populaire des musiciens cubains sur les scènes françaises, Roberto Fonseca fut le dernier pianiste à s’y produire avant le scandale Covid. Il est aussi le premier à y revenir, pour enregistrer et présenter La Gran Diversion – à l’Olympia et ailleurs -, un dernier album aux parfums nostalgiques et identitaires. Dans cette absence notoire de musiciens cubains par ici depuis trois ans, Roberto Fonseca fait figure de survivant.…LA SUITE
Dans le cadre (magnifique) du Parc du Château de Fontainebleau, on renoue avec une dynamique prometteuse, autour d’un jazz populaire, et une proposition entrainante et festive. Une bouffée d’énergie artistique dans un environnement naturel et salutaire, à une heure de Paris. Un beau départ pour les vacances estivales... LA SUITE
FESTIVAL DJANGO REINHARDT, DU 22 AU 25 JUIN, A FONTAINEBLEAU
PAR ROMAIN GROSMAN ET CHRISTOPHE JUAN PHOTOS RIVIERAKRIS
L’édition 2022 a réconcilié un public sevré de musique, avec des artistes porteurs d’une histoire. Comme une quête de sens mise en exergue par les (relatives) déceptions engendrées par les prestations de stars plus contemporaines. LA SUITE
Après deux ans de silence forcé, de distanciation, musiciens et amateurs de spectacles vivants vont se retrouver. Des retrouvailles pas si évidentes, contrairement aux apparences, tant les nouvelles générations sont éloignées – par les nouvelles technologies et le formatage de la production culturelle dont elles facilitent la diffusion -, des expressions les plus libres, les plus riches, parce qu’ancrées dans le creuset des traditions.
Quand beaucoup de festivals jouent la facilité (à voir sur la distance), Jazz à Juan garde le cap, avec une fidélité à son histoire et aux grandes figures du jazz, du blues et des musiques du monde, à souligner. LA SUITE
Depuis sa fondatrice Misa Negra jusqu’à ses récents albums Giant Steps et Jazz Bata, depuis l’Orquesta Moderna de Música aux AfroCuban Messengers, en passant par l’incontournable groupe Irakere, explorant, déstructurant et reconstruisant le matériau musical, de la conga afrocubaine ancestrale au jazz, en passant par le son montuno, et le funk, le classique et le danzon, Jesús “Chucho” Valdés est un véritable Maestro du son cubain contemporain. Fort d’une expérience de vie consacrée à la musique au plus haut niveau, il célèbre ses 80 ans avec un triple concert à la Philharmonie de Paris. LA SUITE
Toutes les modes sont éphémères, et une fois étiolée la fascination pour les chanteurs anciens, l’attention portée à l’actualité musicale cubaine dans le monde a diminué de façon considérable. Quel avenir pour la musique de l’île au futur incertain, dans un monde où le marché musical est livré au formatage commercial ? Les musiciens cubains parlent de sa contradictoire évolution. LA SUITE
Le pianiste cubain devait se présenter mardi soir à Paris (Salle Pleyel), puis dans diverses salles françaises dans le cadre de sa tournée européenne du printemps. Ces concerts étant reportés à une date ultérieure, nous vous présentons la performance en trio de Roberto Fonseca au Joe’s Pub Public Theater de New York, le 10 mars dernier.
Depuis sa première formation jazz-fusion (au milieu des années 90), le pianiste ne cesse de changer de registre pour faire converger tradition et modernité dans sa musique, en passant par le consensuel Buena Vista Social Club et le collectif expérimental Havana Cultura. Fonseca a enregistré l’an dernier Yesun avec un kaléidoscope surprenant d’invités, parmi lesquels le trompettiste Ibrahim Malouf et la rappeuse cubaine Danay Suarez. F.C.
Avec ce concert de Roberto Fonseca, nous poursuivons une série de lives consacrée aux artistes que nous aurions choisi d’écouter en concert. Un choix impossible durant ce temps de confinement sanitaire obligé… (SUITE)
Au moment de la sortie de son album symphonique Levantine #1, Ibrahim Maalouf nous confiait qu’il travaillait sur son prochain album en studio, et que celui-ci serait son dernier enregistrement en tant que trompettiste soliste… Un an plus tard, il signe l’enregistrement le plus spontané et sensoriel de sa discographie, le plus mur et (aussi) le plus émouvant…LA SUITE
LES 16 ET 17 NOVEMBRE, LA SIRENE/LA ROCHELLE, LE 23 ZENITH DE DIJON, LE 24 ZENITH DE NANCY, LE 30 OPERA GARNIER MONTE-CARLO/MONACO, LE 1ER DECEMBRE, LE DOME/ MARSEILLE, LE 8, ZENITH SUD MONTPELLIER
En France (n’en déplaise au maestro Chucho Valdés et au magistral Gonzalo Rubalcaba), Roberto Fonseca est devenu LE pianiste cubain le plus populaire. Encore davantage grâce à la tonalité vintage de son dernier album, ABUC, un disque aux multiples interprétations : CUBA à l’envers, comme une invitation à découvrir une face inconnue de son pays, mais aussi un Cuba revisité sous un regard rétrospectif.
Son mambo sonne comme le mambo des années cinquante et il le revendique. Roberto Fonseca utilise d’ailleurs un extrait d’un mambo de l’époque. Néanmoins, une mesure après, le même rythme se déploie sur un beat électronique. Rien de surprenant, car depuis sa première formation jazz-fusion, le pianiste ne cesse de changer de registre pour faire converger tradition et modernité dans sa propre musique, en passant par le consensuel Buena Vista Social Club et l’expérimental collectif Havana Cultura. Après avoir joué le sideman de luxe pour Ibrahim Ferrer et Omara Portuondo, ou le co-leader explosif aux côtés de Fatoumata Diawara, c’est avec Joe Claussell – le pape des DJs latinos de New York -, qu’il débarque à Paris, pour une soirée tropicale qui s’annonce infernale. F.C.