L’ABSURDITÉ SANS FRONTIERES
PAR FRANCISCO CRUZ
Sur les hauts plateaux des Andes, à près de quatre mille mètres d’altitude, où le seul fait de respirer est un défi, des hommes (argentins et chiliens) vivent dans l’idiotie absolue de la séparation et la méfiance au nom de la « sécurité nationale ». D’un côté et de l’autre d’une frontière aussi floue et mouvante comme les nuances des pierres, une poignée de militaires et policiers subissent solitude et abandon, une vie misérable face à la magnificence de la cordillère, une routine aliénante amenée à voler en éclats par l’entremise de deux femmes étonnantes… LA SUITE