A la suite de deux concerts à guichets fermés à Paris (aux Bouffes du Nord), et à la veille d’une dernière visite à Bayonne (au Théâtre Michel Portal), suivie d’une tournée au Japon, on découvre le dernier voyage sonore de la plus poète des chanteuses hispaniques. Un long parcours sur le sentier sinueux d’une vie, l’espace d’un jour de concert, le temps d’un album. Un voyage à refaire mille et une fois. LA SUITE
Artiste d’exception dans l’univers de la chanson hispanique, compositrice et auteure décomplexée qui échappe à tout formatage stylistique et s’aventure avec aisance du folk expérimental au jazz no format, en passant par un flamenco déstructuré……mais aussi artiste total qui ne se prive pas de composer (et de jouer) pour le cinéma, le théâtre et la danse, Silvia Pérez Cruz incarne la liberté. Avec audace et joie de vivre dans la création. Son succès transgénérationel et sans marketing, notamment en Espagne et en Amérique Latine, est un phénomène trop rare pour laisser indifférent. Découverte en France il y a sept ans, elle a vu sa réputation grandir grâce au film Blancanieves et au dernier spectacle avec la danseuse Rocio Molina (A Grito Pelao, plébiscité à Avignon et à Chaillot). Elle revient à Paris pour présenter deux programmes: Vestida De Nit, qui clore cinq ans de musique avec un ensemble de cordes, et révéler un duo avec Marco Mezquida, le pianiste de jazz le plus en vue actuellement en Espagne. F.C.
SILVIA PÉREZ CRUZ
LE 7 FÉVRIER AVEC MARCO MEZQUIDA, LE 8 AVEC QUINTETTE À CORDES