PAR ROMAIN GROSMAN
Enregistré en 2010, cet album inédit, lucide et grinçant dans ses textes, est l’une de belles surprises de cet été, où le Kid de Minneapolis renoue avec un son soul-funk épuré, et diablement efficace. LA SUITE
PAR CHRISTIAN LARREDE
Après un premier volet dénudé et déchirant (Piano & A Microphone), le fond d’archives de la succession Prince exhume une remarquable sélection de chansons, restaurées et bénéficiant d’une véritable unité de production, et composées majoritairement durant les années 80 (de loin décade prodigieuse, tant artistique que financière, pour Prince Rogers Nelson) pour le compte d’autres artistes. LA SUITE
Même au sommet de sa carrière, Prince n’a pas manqué de braquer les projecteurs sur ses devanciers et devancières, de Mavis Staples à Maceo Parker, en passant par Larry Graham ou Chaka Khan, à qui il rend hommage ici en compagnie de Stevie Wonder, de Yolanda Adams et India Arie au chant, lors de l’un de ces grands live (celui-ci sur BET) qui semble aujourd’hui paraitre d’un autre temps. « Ain’t Nobody », « Tell Me Something Good » par un casting de rêve et un groupe funky à souhait (l’excellent Andrew Gouche à la basse), porté par deux légendes, Prince et Stevie, en maîtres es jam, sous les yeux de Beyonce, Jay Z et Kanye West… R.G.
L’album minimaliste de Prince, enregistré peu avant Purple Rain, et comprenant neuf thèmes, sera publié le 21 septembre prochain, jour du 60ème anniversaire du chanteur. Des covers de ses chansons « Purple Rain », « Strange Relationship », comme des reprises de « A Case Of You » de Joni Mitchell ou du gospel « Mary Don’t You Weep » figurent dans cette session inédite. R.G.
