HALO
PAR ROMAIN GROSMAN
Si José James a su joliment rendre hommage à Erykah Badu, Meshell Ndegeocello a enchanté JALV, fidèle à son exigence artistique, résistante, apaisée. Récit d’une très belle soirée…LA SUITE
PAR ROMAIN GROSMAN
Si José James a su joliment rendre hommage à Erykah Badu, Meshell Ndegeocello a enchanté JALV, fidèle à son exigence artistique, résistante, apaisée. Récit d’une très belle soirée…LA SUITE
PAR ROMAIN GROSMAN
Par un jeu de miroir, entre nostalgie et curiosité, la composition du programme de cette édition de JALV 2023 se partage entre célébrations d’artistes et groupes historiques et espoirs mis en de jeunes talents, dans un contexte inquiétant qui freine l’émergence de voix singulières. Les musiciens n’échappent pas au climat ambiant. Quand les générations précédentes parvenaient à transcender les difficultés, à éclairer les consciences, à résister, à surprendre, à innover ou simplement à témoigner ou distraire, leurs successeurs semblent englués dans un récit du « réel » auquel il est de plus en plus difficile de se soustraire, tant il est intrusif. LA SUITE
Il fut un temps où le festival de La Villette était le point de rencontre privilégié des jazzmen à Paris, de Miles Davis à Stan Getz. Le jazz en danger de phagocytage par d’autres musiques plus easy listening, le festival a fait de la résistance sous le slogan Jazz Is Not Dead, grâce à la présence de monuments comme Wayne Shorter ou Chucho Valdés. Les jazzmen inévitablement passent et trépassent, mais le jazz se réinvente notamment via la complicité des musiques cousines et de musiciens qui aiment le jazz sans en jouer. Cette année encore, le jazz de création continue de (sur)vivre grâce à la qualité et à la persévérance d’artistes comme Kenny Garrett et Joshua Redman, Marcus Miller et Benoît Delbecq (31/8), ou à l’audace et à l’énergie de Sons of Kemet (3/9). Le festival met l’accent sur un hommage aux grands disparus, de Cheick Tidiane Seck à Randy Weston (5) et de José James, Nona Hendryx et Bettye Lavette à Aretha Franklin (10). JALV célèbre aussi les voix des divas : Oumou Sangare (3) la malienne et Omara Portuondo (30/9) la cubaine, cette fois entourée de belles filles, Mayra Andrade (née à Cuba) et les jumelles d’Ibeyi, dont le conguero de père (Anga Diaz) fit jadis swinguer la voix de la grande Omara. F.C.
jazzalavillette.com